Festival itinérant à travers Strasbourg, Paye Ton Noël c’est l’occasion de célébrer la fin d’année à la façon Pelpass !
Au programme : concerts, spectacle d’art de rue, retrouvailles, vin chaud et tartes flambées aux quatre coins de la ville !
Depuis la création du Marché Off – Place Grimmeissen – les festivités de Paye Ton Noël démarrent avec une programmation effectuée en partenariat avec la CRESS
Le mini-village de Paye Ton Noël s’installe chaque année Place de Zurich avec nos fameux vins-chauds, crêpes et tartes-flambées pour un week-end de concerts, spectacles et animations, le tout en accès libre !
Chaque année, le festival s’installe au Star pour la projection et délibération de notre concours de court-métrage !
Infos et inscription : payetoncourt@pelpass.net
Un appel à participation sera lancé en même temps que l’annonce de programmation, restez attentifs !
Le week-end historique du festival !
3 soirs de concerts, de découvertes et de fête !
Depuis 2024, le festival s’installe pour son dernier week-end à La Grenze pour finir en beauté avec toujours plus de concerts !
Dès 5 ans
Bercée par les couleurs pastel de la Britpop et l’énergie furibonde du Punk anglais, la belle bande de Fair Enough vous présente un set mêlant compositions originales et reprises sous une toute nouvelle formule fracassante. On ne vous en dit pas plus …
Laissez-vous aller, laissez-vous danser, laissez-vous porter par l’énergie contagieuse de Fair Enough !
De l’ombre des sous-bois, l’on flaire une clameur. De la désolation du soir, où le jour se meure en hurlant son cri rougeâtre, et que le givre gagne les hautes plaines, on entend vaguement quelque chose. C’est une trace de joie griffant l’inquiétude, comme le fumet onctueux d’un rôti délie les rides de pierre, s’accrochant aux visages les plus sévères. Et dans le froid humide fendillant nos os, on entend des voix chaudes. Comme quand, enfant, l’on nous couchait, et que les sons des festivités, que nous avions quitté déçu, se mélangeaient à nos rêves. Les voici plus distincts, ce sont des chants mêlés à des rires. Ce sont des chants d’autres temps, de nos pères, devrais-je dire, de nos mères, perdues là bas au loin. Au loin dans l’histoire. Ont-ils réellement existé ? Pourquoi sont-ils si gais ? Une hilarité soudaine, nous saisit. Vivants. Nous sommes vivants et libres. Nous poumons soudain s’emplissent. Les jeux ne sont pas faits. Il subsiste un espoir.
Depuis 2011, A Hue et à Dia réunit cinq chanteuses autour de chants traditionnels. Attirées tout d’abord par la musique des Balkans, elles travaillent l’énergie et le timbre caractéristiques de ces musiques. Puis, progressivement, elles collectent des chants traditionnels au fil de rencontres autour de chez elles. Des personnes qui parlent différentes langues et viennent de différents pays ou régions de France. Celles-ci leur transmettent non seulement un chant mais un bout de leur culture, de leurs histoires de vie.
Loin d’une interprétation puriste de ce vaste répertoire, À Hue et à Dia réarrange, s’autorise quelques pas de côté, improvise, toujours au service d’un son d’ensemble puissant et singulier. L’improvisation en circle song nourrit leurs polyphonies, puisant leur inspiration dans les influences musicales de chacune. S’y ajoutent de multiples percussions qui viennent ancrer encore davantage la présence de leurs voix.
La Jawqa est un groupe musical vibrant et engagé, dédié à la célébration et à la réinvention des rythmes envoûtants de l’Amérique latine. Bien que non originaire de la côte caribéenne, leurs mélodies puisent profondément dans les traditions musicales de cette région, notamment celles de la Colombie, Venezuela, Porto Rico, Cuba et de la République dominicaine. Spécialisée dans la salsa, la cumbia, le merengue et la bachata, La Jawqa fait revivre les sons légendaires de l’époque d’or de la Fania All Stars et des groupes de Cali. Les compos de La Jawqa se distingue par ses textes puissants, imprégnés d’un fort engagement social. Inspirée par l’énergie et la virtuosité des maîtres de la salsa, La Jawqa combine habilement des arrangements classiques avec une touche moderne. En live, La Jawqa est une véritable explosion de rythmes et de couleurs, invitant le public à danser avec une instrumentation riche et des performances vocales passionnées, faisant de chaque concert une expérience inspirante.
Après une année pourrie, il me fallait faire un spectacle sur le deuil. Il me fallait aussi être drôle. Un stand-up éclatant, tragique et bilingue qui brouille les pistes de mon désarroi… »
Située entre Andy Kaufman et un personnage des frères Coen, la version américaine de Florence Minder offre l’espace de déployer avec humour toute la gamme des hontes, des dépressions terribles et ridicules et des déplacements salvateurs qu’imposent les difficiles accidents de la vie.
« Nous sommes autant d’êtres humains que de langues que nous parlons » disait Goethe. Pour cette héroïne en mauvaise posture, cette schizophrénie linguistique pourrait bien rendre service… Avec un fusil, une perruque, un chewing-gum, des boucles d’oreilles et des surtitres, on parviendra même à faire fuir les loups qui rôdent dans les abysses…
Satellite Jockey… plays music ! » est le nouvel opus du quintet pop. Ce disque joyeux et éclectique est un jeu, un jeu de piste pour l’auditeur qui y trouvera des saveurs pop baroque ou psychédéliques, qui côtoie les influences de Burgalat, de Stereolab ou du Velvet… Satellite Jockey s’amuse avec la pop, et sa joie est communicative !
Folle messe et bal des émotions, La Ciguë prend ses racines dans les Chapelles abandonnées du Berry.
Inspiré.es par leur terre natale, Chloé (Grande) et Etienne (Toukan Toukan) revisitent les danses traditionnelles. Entre chants atemporels et bourrées endiablées, l’harmonie des cordes s’ancre dans la lourdeur des peaux, les effets s’empilent et distordent l’acoustique des sons pour réveiller l’âme des mauvaises graines.
La chorale des Soeurs Goudron, dirigée par Hélène Morisse, se reforme 10 ans après et organise un loto spectacle caritatif. En effet, le terrible investisseur privé “Sauciflex” a décidé de racheter le Centre de Réadaptation Sociale qui les a vu grandir ! C’est grâce à votre soutien, à votre générosité et surtout à votre argent que le CRS restera libre ! Venez jouer et gagner de magnifiques lots afin de participer à ce combat collectif !
Un pied dans l’eau, un autre sur le béton ciré par nos larmes. On glisse et on danse, entre des caraïbes inattendues et le chant des sirènes de la ville. Poésie punk, rythmique engagée, boom tchak des ténèbres et soleil de volt.
Début des festivités de la soirée spéciale camping avec un loup-garou géant (40 personnes max.)
Sur inscription : pelpass@pelpass.net
Trotski Nautique est un duo de pop synthé humoristique français formé de David Snug et ALda Lamieva de Paris. Le groupe a commencé sous le nom de Top Montagne et Lamieva chantait en russe et en italien. Puis, en 2012, le groupe a pris le nom de Trotski Nautique et a commencé à chanter en français.
Live hybride pour les corps et les âmes (Ultratech Rec. / Matière Première)
Entre poésie et pulsations électroniques, Shônagon façonne un univers où la voix devient instrument et les machines respirent. Artiste franco-jordanienne installée à Strasbourg, elle compose et performe en live une musique hybride — House, Electronica, Techno, EBM — traversée de mots, de groove et d’émotion. Sur scène, ses synthés et contrôleurs deviennent des extensions d’elle-même ; chaque performance est une traversée sensorielle, une invitation à la transe.
Jim Ballon c’est la douceur d’une vision un brin naïve, une puissante énergie libre et psychédélique, quatre voix qui s’harmonisent, fluctuent et se mélangent autour d’une confidence. Progressives et singulières, les chansons du groupe s’étiolent en aventures spatiales, rock, électroniques, pop et transcendantes, toujours animées par l’improvisation et les recherches sonores.
Pour conserver sa fraîcheur et sa sensibilité à fleur de peau, Jim Ballon évolue constamment et revisite sa musique à chaque concert, à l’image de cette nouvelle formule en quartet, où le chant passe en français et les textures s’étirent vers l’infini.
On pourrait dire qu’on navigue entre le coté pop française et musique électronique de Flavien Berger, La Femme, un vent de rock libéré et aventureux, animé par de grandes improvisations et phases de transes à la Velvet Underground, des envolées et peintures funk psychédéliques à la Kikagaku Moyo et khruangbin.
Leurs corps et leurs instruments possédés, associés à une euphorie turbulente et railleuse, les rapproche à coup sûr de l’esprit des Viagra Boys, IDLES et Amyl & the Sniffers. Ménades est un groupe qui ressuscite la fièvre rebelle du punk rock des années 90 avec des hybridations de shoegaze, de psyché voire d’éléments funky qui créent des rythmes syncopés, des voix réverbérées, des guitares dissonantes et des lignes de basse bondissantes.
Si l’aspect bagarreur des titres n’est pas sans faire écho aux troubles et à la détresse de notre époque, Ménades esquive l’étiquette éculée et simpliste de « groupe militant » un peu moralisateur.
En proposant une musique sous tension constante, Ménades s’annonce comme un groupe qui va prendre de la vitesse sur la scène rock française.
Au cours des dernières années, MADMADMAD s’est forgé une solide réputation comme l’un des groupes électroniques les plus électrisants du Royaume-Uni, grâce à des tournées incessantes et un live inégalable qui a confirmé leur statut de véritables innovateurs hors normes dans leur catégorie. Et le trio originaire de Tottenham ne fait que commencer : avec un nouvel EP prévu pour fin 2025, où Benji Bouton, Kevin Toublant et Matt Kelly réinventent leur propre son tout en reflétant le chaos du monde qui les entoure, l’année s’annonce complètement folle pour quiconque croisera leur route—et tant mieux !
Trois meufs. Énergies. Machines. House. Pop. Introspection. Émancipation. Cris. Lâche prise. Badass Pétale.
Théthé de Wollo, né au Congo, est un artiste passionné par la musique congolaise traditionnelle et moderne. Fort d’une riche
expérience musicale, il a partagé la scène avec plusieurs géants de la musique congolaise, dont Koffi Olomidé, King Kester
Emeneya et Madilu Système. Ces collaborations lui ont permis de
perfectionner son art, de s’imprégner de différentes sonorités et de bâtir une solide réputation sur la scène musicale congolaise.
En quête de nouveaux horizons, il s’installe à Strasbourg, où il fonde son propre groupe, Favelas Musica, un ensemble dynamique
qui fusionne les influences traditionnelles de la musique congolaise avec des sonorités modernes et des rythmes internationaux. Très vite, Théthé de Wollo devient une figure incontournable de la scène musicale locale, en participant à divers événements de la communauté africaine à Strasbourg et dans toute la région.
Multi-instrumentiste et producteur helvético-marocain issu des scènes alternatives de Suisse Romande, Sami Galbi puise dans ses univers musicaux parallèles pour créer sa musique. D’une part le raï et le chaâbi, musiques populaires de son enfance qu’il a redécouvertes dans les taxis et les cabarets de Casablanca, puis d’autre part les musiques urbaines samplées ou électroniques qui l’ont vu grandir, lehip-hop US, le UK bass, la house ou encore le reggaeton ou le baile funk. Avec ses machines analogiques, synthétiseurs brutes et sa guitare, il propose une réappropriation des musiques folkloriques nord-africaines, leur prêtant des textures contemporaines et une atmosphère club. Sur scène, Sami défend une musique «HighEnergy» empruntant les codes des musiques urbaines post-modernes.
Il a longtemps attendu son moment. Aujourd’hui, Larsen Banger entre en jeu. Né en 2024 à Strasbourg, il impose sa techno acide avec une énergie brute, mais sans jamais négliger la finesse du geste.
Ici, pas de passes inutiles ni de tactiques superflues : chaque kick est une frappe, chaque montée une accélération, chaque drop un impact.
Ne cherchant pas seulement à faire trembler le sol, il veut aussi suspendre le temps, créer des espaces où la musique devient une danse, un souffle, une émotion.
Le match ne fait que commencer, et Larsen Banger avance, libre et imprévisible.
–ce qui nous traverse– est une formation montréalaise cherchant à capter les vibrations intensives qui composent les ambiances environnantes. Créé dans l’onde de choc de la grève de 2012, le groupe a fait paraître un EP éponyme (2013) et un album live improvisé – À l’écart – (2014). Un premier album studio, des lignes, paraît sur Cuchabata Records en 2016 et se fait remarquer au Canada et à l’international. En 2017, –ce qui nous traverse– lançait la série Volume, afin de diffuser des improvisations live en trio. Le nouvel opus du groupe, Le sacre de Sainte-Barbe, un album-concept portant sur sa relation singulière avec ce petit village québécois, paraît en août 2021 et reçoit le support du Conseil des arts Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. –ce qui nous traverse– propose une performance pluridisciplinaire qui mêle aux expérimentations sonores le travail des vidéastes Guillaume Vallée et Larissa Corriveau. Après avoir tourné en France, en Belgique, aux États-Unis et dans plusieurs provinces canadiennes, le groupe est fort impatient de reprendre la route.
Vivant en communauté depuis 2015, et désormais implanté dans la région bordelaise, le groupe qui vote chaque décision à l’unanimité a pris le temps qu’il fallait pour écrire et répéter leur sixième album annoncé à l’automne 2025.
Si The Big Idea n’a pas délaissé son énergie communicative, on sent que le temps des contes de fée et des escapades en voilier est révolu. Ce nouveau disque réalisé par le producteur New-Yorkais Jeremy Snyder, ayant participé aux tournées américaines et européennes de groupes comme Idles, DITZ ou bien Lambrini Girls, est empreint d’un humour noir qu’on n’avait jusque-là pas encore entendu dans la discographie du groupe. Au milieu des guitares de plus en plus noisy, les cuivres prennent désormais toute la place qui leur est dûe, renforçant davantage la singularité de The Big Idea au sein du paysage indie français. Les compositions s’autorisent des moments de transe instrumentale où les prises de risques radicales semblent néanmoins naturelles, et lorsque le groupe s’aventure à l’exercice du songwritting, c’est souvent pour le détruire avec le sourire.
Les influences, autrefois plutôt américaines, se baladent désormais outre-manche. Le groupe évite toutefois l’écueil de suivre la mode d’une crank wave, windmill scene ou autre brexit rock et reste cette bande de potes au grand cœur qui aime communiquer sa joie, accoudée au coin d’un bar, et hurler à plein poumon des hymnes à l’amitié. Ils nous rappellent que quitte à parler de toute l’absurdité du monde, autant le faire en blaguant avec un grand sourire, un verre à ras-bord, et une belle bande de copains.
« Less is more ». C’est peut-être l’adage qui aurait guidé le sextet Rochelais pour pondre ce premier single. ‘’Tangerine’s Tango’’ s’éloigne des constructions parfois complexes auxquelles le groupe nous avait habitué. Le riff de guitare catchy et le groove effréné qui conduisent le morceau nous plongent dans une musique brute, obsédante et déstructurée. Sans s’éloigner de ses racines électriques (Parquet Courts, Thee Oh Sees), le groupe s’aventure cette fois dans les territoires du krautrock qui rappelle la folie des concerts de Fat White Family, mais aussi des accents free jazz hérités du premier album de Black Country New Road. The Big Idea simplifie son propos pour mieux le tordre à coups de répétitions, pédales de fuzz et saxophones acerbes. Un morceau immédiat qui prouve que The Big Idea n’a rien à envier à ses aînés d’outre-manche.
ATØM The Storm, c’est un caractère, de l’assurance avec une touche de vulnérabilité. Artiste confirmé de la scène rémoise, le champenois arbore un univers musical riche, apostrophé, aux sonorités novatrices et vibrantes. Sa base rap, teintée d’egotrip, ne l’empêche pas de flirter avec ses influences Rock et R’n’B sur de nombreuses envolées percutantes.
Cette étincelle, en feriez-vous un feu de forêt ? Ou une source de chaleur lénifiante face à la rudesse de la vie ?
Le choix vous appartient.